Cocaïne :
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En 2022, 6.2% de la population suisse déclaraient avoir déjà consommé de la cocaïne dans leur vie et 1% dans la dernière année. La consommation de cette substance est plus répandue chez les 25 à 34 ans, ainsi que chez les hommes.

En 2024, la consommation de cocaïne par habitant∙e était plus importante dans les villes de Lausanne, Zürich et Coire, mais des traces de cette consommation se retrouvent dans toutes les villes.

Depuis 2021, l’étude DroMedArio analyse différents marqueurs liés à la consommation de substances psychoactives dans les eaux usées de dix villes suisses de tailles différentes et localisées dans différents cantons.

Selon les analyses des eaux usées de différentes villes suisses, la consommation de cocaïne a augmenté depuis 2012.

Les charges journalières normalisées correspondent à la quantité de résidus mesurée durant 24 heures dans une station d’épuration (STEP) en fonction de la concentration mesurée, du débit d’eau à l’entrée de la STEP et du nombre d’habitants raccordés.

Ces valeurs permettent d’effectuer des comparaisons temporelles ou géographiques, mais pas d’inférer la quantité effectivement consommée d’une substance.

La proportion des 15 à 24 ans qui ont déjà consommé de la cocaïne au cours de leur vie a légèrement augmenté depuis le début du nouveau millénaire.

Le nombre de personnes admises en traitement avec un problème principal d’usage de cocaïne a augmenté entre 2013 et 2023, tant chez les hommes que chez les femmes. Une évolution similaire, mais à un niveau inférieur, peut aussi être observée pour les personnes admises en traitement pour la première fois.

Entre 2013 et 2023, le nombre de personnes admises en traitement en raison d’un problème principal de consommation de cocaïne a nettement augmenté.

Le nombre de dénonciations pour consommation de cocaïne a fortement augmenté jusqu’en 1997. Après une période de fluctuations, il a baissé de 2005 à 2015, puis augmenté à nouveau.

Le nombre de décès directement attribué à la cocaïne a toujours été relativement bas et n’a pas connu d’évolution claire entre 1995 et 2019. Au cours des dix dernières années, un peu plus d’un cas en moyenne a été enregistré chaque année.

Le taux de pureté moyen des petits échantillons de cocaïne (<1g) saisis par la police a diminué entre 2003 et 2011, avant de remonter nettement ces dernières années.